• J24 : Lyon accueille Nice pour un choc du haut de tableau, deux duels de mal classés

    J24 : Lyon accueille Nice pour un choc du haut de tableau, deux duels de mal classés

    Cette 24ème journée de Ligue 1 est marquée par de nombreuses affiches. La lutte pour l’Europe et la course au maintien vont une nouvelle fois rythmer ce nouveau week-end du championnat de France. Une semaine après son revers à Monaco, Lyon accueille un OGCN en forme olympique. Dimanche, il faudra surveiller le bas de tableau. Saint-Etienne se déplace à Clermont, Brest reçoit Troyes.

    Programme

    Nice, sur sa lancée ?

    Youcef Atal avait été l’élément clé lors de la victoire niçoise à l’aller (3-2). @L’Equipe

    C’est assurément le choc de cette 24ème journée de Ligue 1. L’Olympique Lyonnais accueille l’OGC Nice de Christophe Galtier au Groupama Stadium. L’OL va devoir se rattraper de son non-match la semaine passée à Louis II. Les hommes de Peter Bosz se sont fait manger tactiquement, mais aussi dans l’état d’esprit. En face, l’OGC Nice reste sur une victoire en coupe de France ce mercredi face à l’autre Olympique, celui de Marseille (4-1) en quarts de finale. La tâche s’annonce compliquée pour Lyon, d’autant plus que le calendrier des Gones n’est pas des plus simples. Après Nice, il faudra se déplacer à Lens et recevoir Lille. Il va falloir marquer des points rapidement sous peine d’être détaché dans la course à la Ligue des Champions. Une chose est sure, Christophe Galtier aura à cœur d’aller s’imposer à Lyon comme il l’avait fait il y a quelques mois avec Lille avant d’être champion de France.

    Un Derby qui compte pour la course au maintien

    L’issue du match aller avait été rageante pour le Clermont Foot. Revanche ce dimanche ? @FranceBleu

    Derby ? Pas Derby ? La question peut se poser du côté de Saint-Etienne et de Clermont. Au-delà de la proximité géographique, c’est bien la proximité au classement qui va compter dimanche après-midi. Clermont 15ème avec 24 points, reçoit le voisin stéphanois, dernier avec 18 points. Les deux équipes restent sur une bonne dynamique, avec deux victoires sur leurs deux derniers matchs. Rennes et Nice pour Clermont, Angers et Montpellier pour Saint-Etienne. La passe de trois arrangerait évidemment l’une des deux équipes. Saint-Etienne devrait retrouver quelques membres de son effectif. Moukoudi et Neyou devraient revenir dans le groupe, tout comme Bakary Sako absent la semaine passée.

    Bordeaux dans le flou

    A l’aller, Lens s’était imposé 3-2 en Gironde. @Eurosport

    Le Racing Club de Lens en est conscient, c’est peut-être le meilleur moment de la saison pour affronter les Girondins. En perdition, les Bordelais semblent couler de semaines en semaines. Le regain de confiance après leur victoire face à Strasbourg est totalement redescendu. Pour preuve, la nouvelle humiliation à Delaune la semaine passée avec une manita de la honte. Petkovic, mis à pied, la direction n’a toujours pas annoncé son successeur à quelques heures du déplacement dans le Nord. Malgré un mercato hivernal actif, la défense Girondine ne semble pas trouver de sérénité. En face, Lens reste sur trois revers toutes compétitions confondues. Les hommes de Franck Haise n’hésiteront pas à couler un peu plus Bordeaux pour se relancer dans la course à l’Europe.

    La décla de la semaine :

    Frédéric Antonetti s’est montré agacé sur le nombre de supporters marseillais attendus dimanche à Saint-Symphorien. @L’Equipe

    « Un stade plein ? Ce qui est dommage, c’est qu’il y aura 15 000 marseillais. Je n’arrive pas à comprendre comment tu peux être lorrain et supporter l’OM. Peut-être que j’ai manqué un cours à l’école ! »

    Fredéric Antonetti avant Metz-Marseille..

    Les pronos de la rédac’ :

    Romain :

    PSG – Rennes : 2-1

    Montpellier – Lille : 0-1

    Lyon – Nice : 1-2

    Monaco – Lorient : 3-0

    Angers – Strasbourg : 0-2

    Brest – Troyes : 1-1

    Clermont – Saint-Etienne : 3-1

    Nantes – Reims : 2-1

    Lens – Bordeaux : 3-0

    Metz – Marseille : 1-4

    Sylvain :

    PSG – Rennes : 2-0

    Montpellier – Lille : 1-1

    Lyon – Nice : 0-2

    Monaco – Lorient : 3-0

    Angers – Strasbourg : 1-1

    Brest – Troyes : 1-1

    Clermont – Saint-Etienne : 1-1

    Nantes – Reims : 1-0

    Lens – Bordeaux : 3-0

    Metz – Marseille : 0-3

  • 2009 : un Bordeaux grand cru

    2009 : un Bordeaux grand cru

    A travers ces quelques lignes, je vous propose de vous replonger dans la fin de la décennie 2000. Karim Benzema était encore un gone, Knysna n’était qu’une ville d’Afrique du Sud et les Girondins de Bordeaux gagnaient des matchs de football.

    Supporters bordelais, en ces moments compliqués, Inside Ligue 1 vous redonne le sourire le temps de quelques minutes. Le temps de vous replonger dans une saison devenue légende dans la Gironde. L’occasion de vous remémorer les lunettes de soleil de Laurent Blanc, place des Quinconces en ce mois de Mai 2009. Cette année, Bordeaux gagne, joue un jeu séduisant et régale ses supporters. Trouvera-t-on un seul défaut à cette campagne bordelaise ? Oui. Un seul. Ce maillot third, où marine et rose se mélangent pour former un duo aussi dégueulasse que la charnière Baysse-Koscielny. Oubliez ce faux-pas pour laisser place à un titre de champion de France, une coupe de la Ligue, du spectacle, et un tandem Yoann Gourcuff Marouane Chamakh quasiment injouable cette saison-là.

    Un casting top niveau

    Avec Laurent Blanc en entraîneur principal, Jean-Louis Gasset en adjoint. Eric Bédouet en préparateur physique, et Dominique Dropsy entraîneur des gardiens, les Girondins de Bordeaux disposent d’un staff technique 5 étoiles.

    Sur le terrain, le constat est le même. Le 4-2-3-1 de Laurent Blanc est plus que complet. Compétitif aussi bien physiquement que techniquement. La charnière centrale Souleymane Diawara et Marc Planus pour garder les buts d’Ulrich Ramé. Les latéraux Benoît Trémoulinas et Mathieu Chalmé sont les premiers à créer le surnombre offensivement. Rapidement, les Girondins se retrouvent à huit très haut sur le terrain sous la directive de Laurent Blanc. Alou Diarra et Fernando Menegazzo forment le tandem au milieu de terrain. Devant, Yoann Gourcuff emmène avec lui un quatuor offensif composé de Wendel, Fernando Cavenaghi et Marouane Chamakh. Tactiquement et collectivement, les Girondins sont imprenables. Titrés en Ligue 1 et en Coupe de la Ligue, Bordeaux réussit cette année-là une saison presque parfaite.

    Bordeaux 4-0 PSG : le match de la décennie

    Impossible de ne pas penser à ce match-là quand on replonge dans la saison 2008-09 des Girondins de Bordeaux. Un match parfait aussi bien tactiquement que dans la réalisation.

    Ce soir-là, Laurent Blanc opte pour un 4-4-2 en losange avec Alou Diarra en pointe basse et une doublette offensive Cavenaghi-Chamakh. Benoît Trémoulinas est titularisé à la place de Franck Jurietti sur le couloir gauche.

    Bordeaux : Ramé (c), Chalmé, Henrique, Diawara, Trémoulinas, Diarra, Jussiê, Gourcuff, Wendel, Chamakh, Cavenaghi

    PSG : Landreau, Ceara, Camara, Traoré, Armand, Sessegnon, Makelele (c), Clément, Rothen, Hoarau, Giuly.

    Ce soir-là, le score sera lourd pour le club de la capitale. La faute à un Bordeaux trop fort, trop supérieur à cette équipe parisienne, en démonstration. Cela commence très tôt dès la 10ème minute de jeu. Souleymane Diawara a la bonne idée de couper au point de pénalty un très beau ballon de Yoann Gourcuff (oui, déjà) sur un coup de pied arrêté. La taille et le timing du défenseur sénégalais viennent tromper la défense parisienne. Lescure exulte, 1-0.

    Bordeaux va faire le break juste avant la mi-temps, en profitant une nouvelle fois des largesses défensives du Paris Saint-Germain. Depuis la ligne médiane, Mathieu Chalmé a tout le loisir d’avancer balle au pied, et d’allumer une transversale parfaite pour Fernando Cavenaghi. La finition est aussi sublime que la passe décisive. Bordeaux est clinique, Paris sombre un peu plus. 2-0.

    Le troisième but bordelais se passera de commentaires. A la place, la rédaction d’Inside Ligue 1 se contentera de retranscrire la réaction venue de la tribune de presse. Un certain Grégoire Margotton pour Canal +. « Sur le deuxième ballon, ils sont là les bordelais. Avec Chalmé, AVEC GOURCUUUUUUUFFF. OH DEUX FOIS. OH EXCEPTIONNEEEEEEEEEEEL. YOANN GOURCUFF ! ON LE COMPARAIT A ZIDANE, MAIS ON VA LE COMPARER ENCORE UN PEU PLUS APRES UN TEL ENCHAINEMENT ! GOURCUFF MAGIQUE ! BORDEAUX 3, PARIS SAINT-GERMAIN 0. CE JOUEUR EST UNIQUE ! ». Le tout avec l’explosion sonore de Christophe Dugarry, les commentaires de Margotton sont à la hauteur d’un tel but. Yoann Gourcuff marche sur l’eau et fait chavirer de bonheur le stade Chaban Delmas.

    La souffrance ne s’arrête pas là pour les Parisiens. Yoan Gouffran, fraîchement entré, centre pour Fernando Menegazzo, autre entrant. Le milieu girondin se joue de la défense du PSG pour tromper Landreau pour la quatrième fois du soir. A l’image de sa saison, ce Bordeaux-là est trop fort. Trop fort pour Paris ce soir du 11 Janvier 2009, mais trop fort pour toute la Ligue 1. Et c’est fort logiquement que le club de Jean-Louis Triaud sera sacré champion de France cette année-là.

  • J23 : La course au maintien relancée, Bordeaux coule

    J23 : La course au maintien relancée, Bordeaux coule

    Pour cette 23ème journée de Ligue 1, il fallait regarder en bas. La course pour le maintien est belle et bien lancée. Dans la bataille à l’Europe, Monaco et Strasbourg ont marqué des points.

    Résultats

    Marseille se reprend, Monaco et Strasbourg marquent des points dans la course à l’Europe. [Capture d’écran Ligue1.fr]

    Classement

    Saint-Etienne, Lorient et Clermont font les belles opérations du week-end. Bordeaux chute à la 19ème place. [Capture d’écran Ligue1.fr]

    En bref

    Jean Lucas et Ben Yedder ont marqué les buts de la victoire Monégasque samedi soir face à Lyon (2-0). @ASMonaco

    Dans la course à l’Europe, Monaco et Strasbourg ont frappé un grand coup ce week-end. En battant l’OL à Louis II, les Monégasques sont remontés à la 4ème place. Mais ils ont surtout gagné face à un concurrent direct, l’Olympique Lyonnais qui restait sur trois victoires consécutives. Du côté des coachs, Philippe Clément a largement remporté son duel tactique avec Peter Bosz, notamment en première période.

    Strasbourg s’est remis la tête à l’envers. Quinze jours après sa défaite à Bordeaux, les Alsaciens ont battu Nantes sur le plus petit des scores.

    Nice s’est fait surprendre par Clermont (0-1). @FranceBleu

    La bataille pour le maintien est totalement relancée. Saint-Etienne a battu Montpellier dans un match fou. Lorient, lui, s’est imposé face à Lens dans une rencontre maîtrisée. Le Clermont Foot a surpris Nice sur le plus petit des scores à l’Allianz Riviera. Des résultats qui n’arrangent pas Troyes et Metz, qui se sont quittés sur un match nul (0-0). Ni Bordeaux…

    Bordeaux ne répond plus

    Comme un symbole, Wout Faes célèbre devant une défense apathique. @L’Equipe

    Tout comme Saint-Etienne, Bordeaux était l’un des clubs à suivre lors de cette 23ème journée. Notamment, grâce à ses recrues du mercato hivernal, mais pas seulement. Le dernier succès girondin face à Strasbourg a fait naître un regain d’espoir en Gironde.

    Tout ne s’est pas passé comme prévu pour Bordeaux. Le déplacement en Champagne a vite tourné au vinaigre. Rien à signaler jusqu’à la 40ème minute et le tournant du match. Sur une action anodine, Anthony Gauthier siffle un pénalty pour Reims sur une faute très légère de Hwang Ui-Jo sur Hugo Eketike. Le Rémois se fait justice lui-même en deux temps et ouvre le score juste avant la pause.

    Une deuxième période bordelaise catastrophique

    Au retour des vestiaires, les Girondins montrent leur pire visage. Quelques secondes après le coup d’envoi, ils concèdent un corner qui va se transformer en but suite à un cafouillage. Marshall Munetsi ne tremble pas et envoie une frappe surpuissante qui entre dans le but de Poussin à l’aide de la transversale.

    Difficile de faire pire, et pourtant… En quatre minutes, le Stade de Reims va plier le match et enfoncer les Bordelais. Tout d’abord sur une frappe de 25m de Matusiwa (59ème), puis sur un nouveau cafouillage dans la surface concrétisé par Wout Faes (63ème).

    Quelques minutes après son entrée, la nouvelle recrue Danylo Ignatenko se lance dans un tacle non-maîtrisé. La sanction tombe, carton rouge. Le calice jusqu’à la lie pour Bordeaux. Mais le calvaire ne s’arrête pas là. Marshall Munetsi y va de son doublé quelques minutes plus tard pour couler un peu plus les Girondins. Score final : 5-0

    Reims poursuit sur sa lancée et grimpe à la 15ème place. Les hommes de Vladimir Petkovic, eux, sombrent et tombent à la 19ème place.

    Equipe type de la 23ème journée

  • J23 : Lyon à Monaco, Lille reçoit Paris, duel de la peur entre l’ESTAC et Metz

    J23 : Lyon à Monaco, Lille reçoit Paris, duel de la peur entre l’ESTAC et Metz

    Quatre jours après son succès dans l’Olympico, Lyon se déplace à Monaco. Lille reçoit le leader Parisien dimanche. Duel de bas de tableau entre Troyes et Metz dimanche après-midi.

    Programme de la 22ème journée

    Encore un gros match pour l’OL, Paris se déplace à Lille et doit oublier son élimination en Coupe de France. Duel de la peur entre Troyes et Metz. @Ligue1

    Deuxième test en cinq jours pour l’Olympique Lyonnais

    Quatre jours après son succès à domicile face à l’Olympique de Marseille, l’OL se déplace en principauté samedi soir. L’occasion pour les hommes de Peter Bosz de poursuivre sur leur bonne lancée en 2022, et de frapper un grand coup dans la course aux places européennes en fin de saison.

    Tout n’a pas été parfait pour l’OL mardi dernier. Mais les hommes de Peter Bosz ont su se montrer cliniques pour remporter l’Olympico. En difficulté depuis le début de saison, Moussa Dembélé s’impose ces dernières semaines comme l’un des hommes forts des Gones avec trois buts sur les trois derniers matchs.

    En face, Monaco se présente également comme un prétendant aux places européennes avec de grandes ambitions. L’arrivée de Philippe Clément sur le banc monégasque a instauré un nouveau souffle au club de la principauté. Mais l’AS Monaco reste sur un revers, il y a deux semaines face à Montpellier. Les coéquipiers d’Aurélien Tchouaméni s’étaient inclinés à la dernière seconde. Nul doute, que les monégasques voudront surfer sur leur net succès à Lens la semaine dernière en Coupe de France pour poser des soucis à l’Olympique Lyonnais.

    C’est bien l’OL qui détient la clé du match, et plus particulièrement Peter Bosz. En difficulté niveau comptable, le technicien lyonnais a plus ou moins renié certains de ces principes de jeu pour revenir à un collectif plus solide défensivement. Résultat : Lyon est moins clinquant mais reste sur trois victoires et un nul sur les quatre derniers matchs.

    En cas de succès, les deux équipes marqueraient des points dans la course à l’Europe. Lyon doit encore négocier un calendrier chargé. Le club du Rhône doit affronter Nice, Lens et Lille pour les trois prochains matchs.

    Duel de la peur à Troyes

    C’est l’un des chocs de ce dimanche. Non, nous n’allons pas parler de ce LOSC-PSG, mais bien de ce Troyes-Metz qui pourrait bien valoir son pesant d’or dimanche après-midi.

    Les deux équipes sont au plus mal en championnat. Pire encore, elles ont vu l’AS Saint-Etienne s’imposer à Angers mercredi dernier et revenir sur elles au classement. Un point seulement sépare le FC Metz de l’ESTAC. La rencontre ce dimanche pourrait bien donner de l’air à l’une des deux équipes.

    La décla de la semaine

    Peter Bosz lors de la conférence de presse d’avant Monaco-Lyon, le 3 février 2022. @OL

    « Pour avoir du succès, il ne faut pas prendre trop de buts. Nous étions trop ouverts avant. En changeant le système, l’équilibre est meilleur. En seconde période face à Marseille, on a joué en 4-4-3, donc cela dépend de l’adversaire. »

    Peter Bosz, avant Monaco-Lyon.

    Le prono de la rédac’

    Romain :

    Marseille – Angers : 2-1

    Saint-Etienne – Montpellier : 1-2

    Monaco – Lyon : 1-1

    Lorient – Lens : 0-2

    Nice – Clermont : 3-0

    Reims – Bordeaux : 0-0

    Strasbourg – Nantes : 2-1

    Troyes – Metz : 1-0

    Rennes – Brest : 1-1

    Lille – Paris SG : 1-2

    Sylvain :

    Marseille – Angers : 2-0

    Saint-Etienne – Montpellier : 0-0

    Monaco – Lyon : 2-1

    Lorient – Lens : 0-3

    Nice – Clermont : 2-0

    Reims – Bordeaux : 1-0

    Strasbourg – Nantes : 2-2

    Troyes – Metz : 0-1

    Rennes – Brest : 2-1

    Lille – Paris SG : 2-1

  • AS Monaco : des débuts plein d’espoirs

    Philippe Clement lors d’une causerie à l’entraînement. Crédit Photo : AFP

    Débauché pour suppléer Niko Kovac licencié avant le passage à la nouvelle année, Philippe Clement est arrivé à Monaco avec des idées et une philosophie bien précises. Analyse des premiers matchs de l’AS Monaco sous les ordres du coach Belge. 

    « Nous avons fait le point, notamment avec l’actionnaire majoritaire. Cette analyse nous a menés à cette décision : le potentiel, les objectifs, l’ambition de ce club n’étaient pas satisfaits. On a senti qu’il fallait faire un changement. ». Tels étaient les mots de Paul Mitchell, le directeur sportif de l’AS Monaco, pour justifier le licenciement de Nico Kovac. C’est donc avec ambition que le club de la Principauté est allé débaucher Philippe Clement au Club Bruges. Son bilan avec les Blauw en Zwart (bleus et noirs) s’élève à 73 victoires en 127 matchs soit un pourcentage de 57,48% de succès. Lors de cette période, Clement glanera deux titres de Jupiler League en 2020 et 2021. C’est avec une certaine expérience et des principes de jeu forts que l’entraîneur Belge débarque à Monte Carlo. 

    Des principes offensifs intéressants

    Lors du premier match qu’il a dirigé à la tête de l’AS Monaco contre le FC Nantes d’Antoine Kombouaré, Philippe Clement a laissé entrevoir quelques axes de son jeu offensif. Si le score final n’est pas flatteur (0-0), il y a quelques enseignements à tirer de cette première sortie. Au niveau des statistiques tout d’abord, à la Beaujoire les Monégasques ont eu le ballon 68% du temps ce qui démontre la volonté de produire du jeu même si les Canaris du coach Kanak ne sont pas connus pour aimer avoir le ballon en atteste les 41% de possession en moyenne cette année. Alignés en 4-2-3-1 au départ avec une surprise celle du positionnement de Caio Henrique en soutien de Kevin Volland, les Asémistes ont alterné avec une autre formation, le 3-5-2 en phase offensive.

    Ismail Jakobs se mue en piston gauche tandis que Ruben Aguilar recule d’un cran et forme une défense à trois avec Benoît Badiashile et Guillermo Maripan. Devant, Caio Henrique évolue très proche de Kevin Volland. Grâce à ce système, les hommes de Philippe Clement peuvent relancer plus sereinement avec Aurélien Tchouameni (en bleu) en électron libre devant les trois défenseurs centraux. Avec cette approche dite en 3+1, une supériorité numérique s’installe et permet de contourner le pressing des deux attaquants Nantais. Ce positionnement des joueurs libère Sofiane Diop.

    Sur cette action, on voit que l’ailier gauche au départ devient lui aussi un électron libre qui vient créer de l’incertitude dans l’entrejeu des Canaris. Lors de cette rencontre, Sofiane Diop attaquera régulièrement les demi-espaces très dépourvus de défenseurs. Ce plan met aussi en valeur sa relation avec Caio Henrique. Lorsque l’un demande le ballon dans les pieds, l’autre sollicite la profondeur et crée là aussi une incertitude. Dennis Appiah (entouré en rouge) ne sait pas s’ il doit suivre l’appel de Diop où rester en place pour couvrir la course du milieu Brésilien. Maripan, le porteur de balle, choisira l’option jeu long mais sur Vanderson à l’opposé. Cela amènera une grosse occasion manquée de peu par Myron Boadu. Une solution de jeu en triangle était également disponible avec le trio Maripan-Diop-Jakobs. Le latéral allemand se cache dans le dos d’Osman Bukari qui est, lui, obnubilé par le ballon. 

    Contre Clermont, ces jeux en triangle ont été utilisés plusieurs fois.

    Le principe de la conduccion si cher à Pep Guardiola est utilisé. Guillermo Maripan attaque l’espace libre devant lui et vient fixer Jodel Dossou. Grâce à cette course, le Béninois sort sur le défenseur central et libère dans son dos Caio Henrique. Le latéral gauche Brésilien sera trouvé par le biais d’un habile jeu en triangle avec Kevin Volland comme relais dans l’entrejeu. Dans la continuité de l’action, Henrique adressera un centre à son capitaine, Wissam Ben Yedder, qui fera le break. Pour le prochain élément d’analyse des débuts de Philippe Clement à l’AS Monaco, on reprend les deux mêmes protagonistes.

    Toujours face aux hommes de Pascal Gastien, les Monégasques ont montré une autre facette de leur jeu offensif. Fixer puis ouvrir. À l’instar de Jorge Sampaoli qui est friand de ces changements de côté rapides, Monaco a essayé de mettre en place en ce genre d’actions. Sur cette image, il n’y a pas moins de six (voire sept si on prend en compte Aurélien Tchouameni assez reculé) joueurs rouge et blanc sur le côté droit pour sept Clermontois. Cette forte densité sur le flanc va permettre à Caio Henrique (en bleu) de s’éloigner de son vis-à-vis Akim Zedadka, attiré par le prometteur Maghnes Akliouche. La passe à ras de terre de Ben Yedder va amener le quatrième et dernier but de l’AS Monaco. Lancé, le numéro 12 du club de la Principauté remportera son un contre un et placera le ballon au ras du poteau d’Ouparine Djoco. La victoire quatre à zéro face au promu récompense les premiers pas en tant que coach du club du rocher de Philippe Clement. Si offensivement le style Clement est visible, défensivement son approche en est toute aussi intéressante. 

    Clement et sa défense active

    En dehors du terrain, l’entraîneur Belge vit son match. Crédit Photo : L’Équipe

    Lors des deux dernières sorties de l’AS Monaco contre Clermont et Montpellier, les grandes idées de Philippe Clement sur le jeu défensif ont été dévoilées tout comme les limites de son système hybride en phase de transition. 

    À Louis II, dimanche 16 janvier, les hommes de l’entraîneur Belge n’ont concédé que 0.4 Expected Goals face à une volcanique équipe Clermontoise. Les Auvergnats ont été asphyxiés par le bloc haut des Asémistes. Sur cette action, ce sont les 11 joueurs du rocher qui sortent ensemble et obligent l’adversaire à reculer. Des multiples un contre un se dessinent sur le terrain. Les pistons vont chercher très haut les latéraux et les défenseurs centraux se chargent des trois attaquants du Clermont Foot. Et ce dans un seul but, récupérer la possession de balle quitte à prendre des risques . Lors de sa première interview comme coach de Waasland-Beveren en juillet 2017, l’Anversois avançait, « Je veux qu’on récupère le ballon très vite.« . Cette envie ne semble pas s’être perdue dans les soutes de l’avion pour arriver à Monaco. 

    Plus haut sur le terrain, le pressing est tout aussi impressionnant. Une forte densité est mise dans le camp Clermontois avec six hommes rouges et blancs pour sept opposants (étant donné qu’Ouparine Djoco n’offre pas de solution à ses partenaires). Là aussi, des un contre un s’établissent pour gêner au maximum la relance des hommes de Pascal Gastien. Toutes les solutions de passes courtes sont bloquées, ce qui force le jeu long qui est, par définition, moins précis. Ce jour-là, les deux défenseurs centraux, Axel Disasi et Guillermo Maripan, avaient respectivement remporté 83,3% et 75% des duels aériens. 

    Cependant, ce déploiement en nombre peut poser des problèmes tout comme le système en 3-5-2 en phase offensive. Contre le Montpellier d’Olivier Dall’Oglio, le premier but est intervenu à la suite d’une perte de balle.

    Sur ce plan, l’AS Monaco est en infériorité numérique et les retours des pistons se feront trop tardivement ce qui n’empêchera pas le but d’Elye Wahi. En haut de l’image, Ruben Aguilar doit gérer un trois contre un et Arnaud Souquet, le porteur de balle, l’a bien analysé c’est pour cela qu’il change le jeu avec une transversale pour Stephy Mavididi. 

    Après trois matchs de Ligue 1 à la tête du club de la Principauté, le style Clement est visible. Bien qu’en conférence de presse à l’issue du match face à Nantes, l’Anversois demandait du temps avant d’avoir des résultats. “Nous avons des choses à améliorer, c’est certain, mais je suis plutôt satisfait du comportement de mon équipe. J’ai une équipe vraiment motivée et je suis certain qu’on peut faire de grandes choses avec eux. On a juste besoin d’un peu de temps pour installer notre philosophie de jeu.”. Ça promet à Monaco !

  • Ligue 1: Le Covid-19 bien décidé à jouer le trouble-fête

    Ligue 1: Le Covid-19 bien décidé à jouer le trouble-fête

    Comme tous les autres pans de la société, le football et par conséquent la Ligue 1 est soumise aux mesures gouvernementales pour endiguer le développement des cas de Covid-19. Si beaucoup d’équipes doivent composer avec les absences liées à la pandémie, l’absence de prise de décisions claires de la part de la Ligue de Football Professionnelle (LFP) n’aide pas les 20 écuries qui composent le championnat. Les supporters, quant à eux, sont également impactés par le coronavirus à cause notamment des jauges qui font débats même au sein de la majorité. 

    Comme pour les supporters en tribune, le masque est recommandé pour les joueurs. Crédit photo : RMCSport.

    Des forfaits en pagaille

    L’année 2022 a débuté sur les chapeaux de roues en Ligue 1 avec pas moins de trois matchs reportés à cause de la pandémie de Covid-19. Si les rencontres entre Montpellier et Troyes et Lille et Lorient ont été rattrapées, ce soir l’AS Saint-Étienne se déplace à Angers pour le compte de la 20ème journée. En effet, ces deux équipes devaient s’affronter le 8 janvier même les Angevins ont été durement frappés par la pandémie, pas moins de 19 joueurs ont été déclarés positifs au coronavirus. Au-delà du club de Saïd Chabane, aucune équipe de Ligue 1 n’échappe au Covid-19. Lors de l’affiche phare de la 20ème journée entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, sept joueurs étaient forfait car leurs tests étaient positifs parmi eux, Lionel Messi et son compatriote Angel Di Maria ou encore Gianluigi Donnarumma. L’opportunité était intéressante pour les jeunes du centre de formation du PSG qui ont pu jouer quelques minutes comme Édouard Michut et Xavi Simons.

    En pleine période de Coupe d’Afrique des Nations qui voit 56 joueurs de Ligue 1 s’envoler au Cameroun, le Covid-19 vient affaiblir encore un peu plus des effectifs réduits. “La CAN nous prend 7 ou 8 joueurs. C’est énorme, c’est un jeu truqué, c’est un jeu faussé. Comment on peut avoir une compétition internationale pendant les compétitions nationales ? Ce n’est pas possible, pas acceptable”, confiait Frédéric Antonetti, l’entraîneur du FC Metz, en conférence de presse. Le club Messin est l’équipe de Ligue 1 la plus représentée à la CAN avec sept joueurs (Bronn, Sarr, Nguette, Kouyaté, Maïga, Oukidja et Boulaya) dont la plupart sont des éléments clés de la formation lorraine. Avec le nouveau protocole mis en place par la Ligue de Football Professionnel (LFP), le nombre de cas positifs au sein des clubs de Ligue 1 risquent d’augmenter considérablement. 

    Des protocoles très variables

    Pour pénétrer dans l’enceinte du stade, joueurs, staff ou encore officiels sont sommés de présenter un pass sanitaire. Crédit photo : RMCSport

    Dévoilé quelques jours après le début du mois de janvier, le nouveau protocole élaboré par la LFP prévoit plus de tests mais moins d’isolements. 48 heures avant le coup d’envoi du match, les équipes sont dans l’obligation de réaliser un test PCR ou antigénique pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte du stade, et ce, quel que soit le statut vaccinal des joueurs, membres des staffs et officiels. En ce qui concerne les durées d’isolements, ces dernières se calquent sur les mesures décidées par l’exécutif. Avec la mise en place de ce protocole, la Ligue coupe court à toutes les ambiguïtés qui avaient fait réagir les entraîneurs ou dirigeants en zone de presse. “Ce qui serait bien c’est qu’on ait des directives qui soient les mêmes pour tous. Certains clubs testent, d’autres non donc forcément vous avez plus de risques d’avoir des cas quand vous faites des tests que lorsque vous n’en faites pas. Il faut que chacun prenne des responsabilités et nous dise ce qu’on doit faire ou ne pas faire. Mais encore une fois, c’est silence radio de la part de nos instances comme sur beaucoup de sujets d’ailleurs.”, déclarait Bruno Génésio après le match contre l’AS Nancy Lorraine en Coupe de France.

    La question des faux pass sanitaires inquiète aussi les plus hautes instances du football français. Le 4 janvier Gérald Darmanin, dans un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur, annonçait que “Les forces de l’ordre ont mis au jour 192.483 faux pass sanitaires.« . Étant donné que “Le football est le reflet de notresociété.”, comme l’évoquait Aimé Jacquet à Télérama en 1999, nul doute sur le fait que des faux documents circulent dans le football français. Si les protocoles se sont durcis pour les acteurs de la Ligue 1, les supporters n’échappent pas non plus aux restrictions. 

    Et les supporters dans tout cela ?

    Avec la mise en place des jauges, les stades sonnent creux comme ici le Vélodrome. Crédit photo : AFP

    Pour les trois prochaines semaines, les grands rassemblements seront limités à une jauge de 2 000 personnes en intérieur, 5 000 en extérieur”. Tels étaient les mots de Jean Castex, le Premier ministre, le 27 décembre en conférence de presse. Comme au début de la saison dernière, les stades vont sonner creux avec seulement 5 000 personnes présentes dans les tribunes. Dans la majorité, la question de jauges strictes ou proportionnelles divise. En effet, Sacha Houlié, le député La République en Marche de la Vienne, a déposé un amendement en faveur d’une jauge proportionnelle dans les stades. “C’est un amendement qu’on avait déjà déposé en septembre 2020, dans le cadre du débat sur les jauges. Lorsqu’il y a eu le retour des jauges forfaitaires, le gouvernement a utilisé l’argument de l’intelligibilité : une jauge de 2000 à l’intérieur, une jauge de 5000 à l’extérieur. Nous avons pensé que l’on pouvait faire différemment, en s’adaptant et en ayant des jauges proportionnelles à la capacité des stades ou des salles.”, confiait l’élu dans les colonnes de SoFoot. Oui mais voilà, Emmanuel Macron tout comme Olivier Véran, le ministre de la Santé, n’est pas favorable à cette instauration. D’après le quotidien sportif, L’Équipe, “Le Président de la République n’est pas particulièrement favorable à une jauge proportionnelle avant de sortir de la phase aigüe du variant Omicron et avant que les formes sévères du variant Delta diminuent. Il préférerait éviter les gros rassemblements.”. Il va falloir faire preuve de patience avant de retrouver de l’ambiance dans les stades de Ligue 1.

    Dès le lendemain de la prise de parole gouvernementale, des groupes de supporters annonçaient déjà se retirer des stades durant la période où la jauge réduite sera appliquée. Parmi eux, les Ultramarines 1987 qui déclaraient dans un communiqué sur Twitter que “C’est avec le cœur meurtri que nous avons pris connaissance du rétablissement des jauges dans les stades de Ligue 1. Comme nous le mentionnions déjà il y a un an et demi, nous ne pouvons, ni éthiquement ni matériellement, poursuivre nos activités dans de telles circonstances.”. Pendant au moins trois semaines, nombreux sont les clubs qui devront faire sans l’appui de leur groupe de supporters. Si le football est censé être une fête, le Covid compte bien continuer de la gâcher. 

  • J22 : Strasbourg cale à Bordeaux, Montpellier enchaîne

    J22 : Strasbourg cale à Bordeaux, Montpellier enchaîne

    Des buts et du spectacle étaient au programme de cette 22ème journée. La victoire Montpelliéraine face à Monaco, accrochée dans les dernières secondes de la partie. Et Sergio Ramos qui ouvre son compteur but avec le PSG face à Reims.

    Résultats :

    Lyon enchaîne, Montpellier également. Bordeaux, lui, fait chuter Strasbourg. @Ligue1

    Classement :

    Saint-Etienne continue sa chute, Nice garde sa deuxième place. Montpellier se replace. @Ligue1

    Focus : Montpellier au finish

    Il y a eu des buts, il y a eu du spectacle. Mais il y a surtout eu un scénario de folie pour permettre aux hommes d’Olivier Dall’Oglio de battre Monaco. Montpellier revient à hauteur de Rennes au classement.

    Montpellier a joué à se faire peur en recevant Monaco dimanche après-midi. Privés de son meneur de jeu fétiche, Téji Savanier, les Montpelliérains voulaient frapper fort en battant un candidat aux places européennes. Du côté de Monaco, Philippe Clément mise sur un 4-3-3 pour tenter d’accrocher un résultat à la Mosson. Mais directement c’est bien Montpellier qui se met en évidence grâce à un but d’Elye Wahi dès le quart d’heure de jeu. L’attaquant héraultais profite d’une frappe de Mavididi contrée par la défense monégasque pour tromper Nubel.

    A la demi-heure de jeu c’est au tour de Mavididi de doubler la mise. L’attaquant anglais n’est pas attaqué aux 25 mètres et ajuste une frappe au ras du poteau pour faire mouche. Montpellier fait le break, 2-0. Mais Monaco ne va pas tarder à réagir. Après un une-deux avec Jean Lucas, Tchouaméni ajuste un ballon piqué pour Ben Yedder dans la surface. L’international français ajuste Omlin pour réduire la marque deux minutes plus tard, la partie est relancée.

    Une fin de match spectaculaire

    A dix minutes de la fin, Vanderson (qui a remplacé Jean Lucas à l’heure de jeu) se montre dangereux. Placé haut sur le terrain pour tenter d’égaliser il profite d’une récupération de Ruben Aguilar. D’une demie volée au point de pénalty, il envoie le ballon se loger dans le petit filet d’Omlin, et égalise. Montpellier pensait avoir fait le break tôt dans la partie, mais Monaco a de la ressource. Tout porte à croire que les deux équipes vont en finir sur un score de parité mais Cozza surgit de nulle part pour intercepter un ballon monégasque. Le défenseur central se projette alors pour tenter le tout pour le tout avant de servir Mavididi à la limite du hors-jeu. Le numéro 10 montpelliérain ajuste Nubel et offre la victoire dans les dernières secondes. Montpellier s’impose 3-2 et remonte au classement.

    L’équipe type du week-end

    Crédit photo image couverture : @Eurosport

  • Bordeaux se rassure face à Strasbourg

    Hwang Ui-Jo, le joueur en forme de cet après-midi. Crédit Photo : L’Équipe

    Au bout d’un match complètement fou, les Girondins de Bordeaux viennent à bout de Strasbourg. Emmenés par Hwang Ui-Jo des grands jours, auteur d’un triplé, les Bordelais se sont fait peur jusqu’à la dernière minute encaissant trois buts dont un doublé de Kévin Gameiro et une réalisation de Majeed Waris. Grâce à cette victoire, les hommes de Vladimir Petkovic grimpent à la 17ème et s’offrent un peu de répit dans cette course au maintien. Les Strasbourgeois, quant à eux, stoppent leur série de trois victoires mais gardent leur quatrième place. 

    Dans les autres matchs, Angers est venu à bout de Troyes (2-1), Clermont se rassure et fait chuter Rennes (2-1) et Nantes enfonce un peu plus Lorient (4-2). 

  • Des Marseillais appliqués viennent à bout de Lens

    Les Marseillais célébrant l’ouverture du score. Crédit Photo : Olympique de Marseille

    Auteur d’un match abouti, les Marseillais se sont imposés deux buts à zéro contre des Lensois timorés. Le capitaine, Dimitri Payet est venu concrétiser la domination olympienne à la demi-heure de jeu en transformant un pénalty obtenu par un Matteo Guendouzi étincelant. La recrue fraîchement débarquée dans la cité phocéenne, Cédric Bakambu, a scellé le score à la 77ème en trompant Wuilker Farinez, le portier Lensois. Au classement, les hommes de Jorge Sampaoli prennent provisoirement la deuxième place tandis que les coéquipiers de Seko Fofana risquent de voir leurs concurrents s’échapper à l’issue de cette 22ème journée de Ligue 1. 

  • Moussa Dembélé coule l’AS Saint-Étienne

    Moussa Dembélé célébrant son but. Crédit Photo : Onze Mondial

    Dans un Groupama Stadium garni de 5 000 spectateurs, Covid oblige, c’est l’Olympique Lyonnais qui a remporté le Derby. Au quart d’heure de jeu c’est Moussa Dembélé qui s’est fait justice lui-même en transformant un pénalty obtenu après avoir provoqué une faute de Timothée Kolodziejczak. Les Lyonnais n’auront pas réussi à doubler la marque, la faute à un Paul Bernardoni vigilant. Avec cette victoire, les hommes de Peter Bosz reviennent provisoirement à six points des places qualificatives pour la Ligue des Champions. Côté Stéphanois, la situation ne s’arrange pas. Les coéquipiers de Mahdi Camara restent à six unités du Clermont Foot, premier non-relégable. 

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